6/08/2016

Sailing in the Togian Island aboard Nataraja, March 2016 - Voguer dans les îles Togian à bord du Nataraja Mars 2016




English:
Français: 

It is no secret that sailing boats have always fascinated me. Their unparalleled elegance as they gracefully navigate in the open sea and silently penetrate the most secluded bays always bring me back in time, to stories of adventurous sailors, mesmerizing landscapes and unforgettable encounters with legendary creatures and fierce pirates. In this era of mass tourism, where everything goes in fast-motion and thousands of airplanes bring people around the world in a matter of a few hours, sailing in a traditional boat is a tribute to the greatness of Nature and a humble and respectful way to cross the vastness of the Earth.
It is with this spirit that I boarded the Nataraja in March, excited to discover the Togean islands in Central Sulawesi on an ancient yet so fresh mode of transportation, which has the unique power to connect you to the surrounding environment. As Ann Davison, the first woman to sail solo across the Atlantic Ocean rightly said: “A tourist remains an outsider throughout his visit; but a sailor is part of the local scene from the moment he arrives.”


Ce n’est pas un secret, les voiliers m’ont toujours fasciné. Leur élégance inégalée quand ils naviguent gracieusement en haute mer et quand silencieusement ils pénètrent dans les baies les plus isolées me font remonté le temps jusqu’aux histoire de marins aventureux découvrant des paysages hypnotisant faisant des rencontres inoubliables avec des créatures légendaires et des pirates féroces. A l’ère du tourisme de masse, où tout va si vite et quand des milliers d’avions emmènent les gens dans le monde entier en seulement quelques heures, naviguer sur un bateau traditionnel est un hommage à la grandeur de la nature et une façon humble et respectueuse de traverser l’immensité de la terre. 
C’est dans cet état d’esprit que je suis monté à bord du Nataraja en mars, excité à l’idée de découvrir les îles Togean au centre de Sulawesi sur ce moyen de transport antique mais encore si contemporain ayant lui seul le pouvoir de vous connecté avec votre environnement. Comme le disait si bien Ann Davison, la première femme à avoir traversé l’Océan Atlantique en solo, « Un touriste reste un étranger au cours de sa visite, mais un marin fait pleinement partie du paysage dès le moment ou il arrive. »


DAY 1
Our adventure started in Malenge, where the Nataraja and the Lambo, the two traditional wooden sailing boats that would be our moving home for the following 7 days, were waiting, ready to set sail to one of the most unspoiled archipelago in Indonesia. These spacious vessels were built in Sulawesi according to traditional boat-building techniques; standing in the harbour as proud and beautiful wooden masterpieces, they were a pleasure to look at and, as I soon discovered, the most comfortable means of transport I could have ever dreamt of. We left in the early afternoon, blessed by the company of a group of dolphins, who followed the boats for a while as we got further in the open sea.


Jour 1 : Notre aventure commença à Malenge, où le Nataraja et le Lambo, les deux voiliers traditionnels en bois qui allait devenir nos maisons sur l’eau durant les 7 prochains jours, attendaient prêt à mettre les voiles jusqu’à l’un des archipels les plus préservé de l’Indonésie. Ces spacieux vaisseaux construits à Sulawesi selon les techniques traditionnelles, trônaient fièrement dans le port tels des chef-œuvres de bois, ce fut un réel plaisir de les admirer et subitement j’ai découvert le moyen de voyager le plus confortable, celui que je n’avais jamais osé rêver. Nous sommes partis dans le début d’après-midi, béni par la compagnies d’un groupe de dauphins qui suivirent les bateaux pendant un certain temps à mesure que nous allions plus loin en mer.


DAY 2
The following morning I got out of my cabin and admired the view from the large deck. The two boats were the only human presence in the horizon and the water was so transparent I could see the fish from above as if I was on the surface of an enormous aquarium. I had the impression I was in the middle of nowhere, but at the same time I felt the boats were surrounded by a powerful and peculiar energy.


Jour 2 : Le matin suivant, sortant de ma cabine, j’ai pu admirer la vue depuis le large pont. Les deux bateaux étaient la seule présence humaine à l’horizon et l’eau, si transparente, me permettait de voir les poissons d’en haut comme si je me trouvais à la surface d’un aquarium géant. J’avais l’impression d’être au beau milieu de nul part, mais, au même moment, je sentais que les bateaux étaient entourés d’une énergie puissante et particulière.




DAY 3
The boats kept sailing southeast, to get to a site known for the limestone formations similar to huge sugar loaf mountains I had only admired in Raja Ampat. We spent the day swimming and snorkelling around these giant coral gardens and headed back on the deck at the end of the afternoon for a well deserved snack. As the sun set and the sky turned dark, the colour of the sea changed and started to flicker more and more, full of fluorescent plankton raising to the surface to drift with the currents. In awe, we jumped in the water and played with drawing the shape of our bodies with the resplendent marine life, just us under the starred night.


Jour 3 : Les bateaux continuaient à voguer vers le sud-est pour se rendre jusqu’à un site connu pour ses formations calcaires semblable à d’énormes montagne de pain de sucre, j’en avais admiré de tel à Raja Ampat. Nous avons passé la journée à nous baigner avec masques et tubas autour des immenses jardins coralliens et nous sommes retourné sur le pont à la fin de l’après-midi pour un encas très bien desservis. Comme le soleil se couchait et que le ciel s’assombrissait, les couleurs de la mer se sont mis à changer et commencèrent a vaciller de plus en plus, plein de planctons fluorescent remontant à la surface pour dérivé avec le courant. Nous avons sauté dans l’eau et avons joué avec le dessin de la forme de nos corps avec la vie marine resplendissante, juste nous sous le ciel étoilé.




DAY 4
On day 4 we crossed the river between the two islands. We silently moved through a channel bordered with mangrove forests, admiring the roots sticking out of the salty water and enjoying the peaceful ride. We stopped to visit the local village, where rows of wooden houses built on stilts and a diverse fish market welcomed us. Just to perfectly end this already perfect day, we bought fresh lobsters to cook on the boat.


Jour 4 : Au quatrième jour, nous avions franchis la rivière entre les deux îles. Nous avancions silencieusement à travers un canal bordé de mangrove, admirant les racines qui sortait de l’eau salé, profitant de ce paisible trajet. Nous nous sommes arrêté pour visité le village local, où des rangés de maison en bois construites sur pilotis et divers marchés aux poissons nous accueillait. Et simplement pour finir parfaitement cette journée déjà parfaite, nous avons acheté des homards pour les cuisiné a bord.


DAY 5
It was day 5 and the Togean islands were still surprising me for the diversity of the natural landscape. We sailed towards the north to reach a dive site known for its WWII plane wreck. The boats stopped at some postcard-like beaches with white sand and pristine waters shaded by rows of coconut trees. After an explorative dive inside and around the plane wreck full of marine life, we got back on the boat just to get off again. We went down to the beach and started walking on a dirt path that brought us to a big salty lake, where I noticed hundreds of jellyfish. Our guide laughed, confirming that these were harmless jellyfish and that we could touch them. Needless to say, we spent the following hour playing like kids in this warm lake (35°C!).


Jour 5 : C’était le jour 5 et les îles Togean continuait à me surprendre par la diversité de leur paysages naturelles. Nous avons navigué jusqu’au nord pour atteindre un site de plongée connu pour son épave d’avion de la Seconde guerre mondiale. Les bateaux se sont arrêter sur une plage de sable blanc semblable à une carte postale bordé d’eau cristalline nuancé par des rangés de cocotiers. Après une plongée d’exploration à l’intérieur et autour de l’épave de l’avion remplit de vie marine en tout genre, nous sommes retournés à bord pour redescendre de nouveau. Nous sommes allée sur la plage et avons commencé à marché sur un chemin poussiéreux qui nous mena jusqu’à un grand lac d’eau salé ou j’ai pu admiré des centaines de méduses et même les toucher. Inutile de dire que nous avons passez les heures suivantes a nous amusé comme des enfants dans l’eau chaude du lac (35°C).


DAY 6
The volcanic beaches of the Una-una volcano were one of the last destinations of our trip. The landscape was again completely different to anything we had experienced so far. Lush jungles teeming with wildlife, beaches of black sand and amazing snorkeling. We set off, ready for the long crossing and last part of the journey; on the way, a blue marlin crossed path with our boats. I felt privileged; the dolphins had welcomed our arrival and the blue marlin blessed our departure from this haven of natural wonders.


Jour 6 : La plage volcanique du volcan Una-Una était l’une des dernières destinations de notre aventure. Le paysage était de nouveau totalement différent de ce que nous avions vue pour le moment. Jungle luxuriante grouillant de vie sauvage, plages de sables noir et plongé au tuba délirante. Nous repartions, prêt pour la longue traversé et la dernière partie de la journée ; sur la route, un marlin bleu croisa le chemin de notre bateau, je me sentis privilégié : les dauphins nous souhaitait la bienvenue a notre arrivé et le marlin bleu avait béni notre départ de ce paradis de merveilles naturelles.




DAY 7
As we slowly made our way back, I comfortably lay down on the deck, enjoying the last glimpses of this magnificent and untouched environment and felt in a timeless and spaceless era. I felt there was no better way to visit this archipelago made of hundreds of islands than in a sailing boat. In just seven days and at a rhythm that allowed me to enjoy every moment without ever feeling we were rushing anywhere, we could see places incredibly different from one another, all sharing an amazing natural beauty unfortunately rare to experience nowadays. All this in a state of disconnection from the 3G internet world, in a real connection with nature and with myself. Not as a tourist, but as an integral part of the beauty of Nature.


Jour 7 : Comme nous faisions lentement notre retour, j’ai pu m’allongé confortablement sur le pont, profitant une dernière fois de cet environnement magnifique et intact et je me sentis dans dans une dimension sans espace ni notion de temps. Je sentis à ce moment qu’il ne devait pas y avoir de meilleur moyen de visité cette archipel formé de centaines d’îles que de vogué sur ces voiliers. En seulement 7 jours, à un rythme qui m’as permis de profiter de chaque instant sans jamais ressentir que nous courions quelque part, nous avons pu voir des endroits incroyables, différents de tout les autres, qui nous ont partager leurs beautés naturelles si merveilleuse et malheureusement si rare de nos jours. Tout ceci dans un état de déconnexion total de l’internet 3G, en réel connexion avec la nature et moi-même, pas comme un toursite mais comme une partie intégrante de la beauté naturelle.